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Le royaume se lança avec retard la route des mers, malgré l'atout incomparable qu'est sa façade maritime. François s'intéressait à ce problème, pour résoudre le problème des importations qui coûtaient cher en or au royaume.
Ce sont les marchands français qui dès le XVe siècle prirent le chemin de l'Amérique du Sud, de l'Afrique - où certains s'installèrent d'ailleurs.

D'autres français écumaient les mers: les pirates s'attaquaient aux bâtiments espagnols ou portugais.
Quelques armateurs dès le début du XVIe siècle se lancèrent dans l'exploration des côtes au large de Terre-Neuve (Jean Denys, Thomas Aubert, Jean Ango).

Giovanni da Verrazano.
caravelle
Sur un vaisseau royal, la Dauphine, il se lança en 1524 dans l'exportation des côtes nord-américaines de la Floride, l'Arcadie, l'île e Manhattan, l'Hudson - vers Terre-Neuve. Da Verrazano nota la bienveillance des Indiens, qui lui rendaient visite - son rapport d'expédition est important pour la cartographie, l'étude du continent.

Mais, il revint en France au moment de la guerre contre Bourbon, vit ses quatre navires réquisitionnés pour défendre le royaume.

Il repartit en 1526, cherchant sans doute à nouveau un passage vers le Pacifique - Il mourut, capturé par des cannibales.

La rivalité franco-portugaise.
Le Portugal s'opposait à toute navigation française au large du Brésil - Mais, François 1er entendait bien préserver les intérêts des armateurs français. Le combat se durcit en 1527 quand des marins bretons furent capturés et exécutés par les portugais.
Cependant, les bâtiments français continuèrent le trafic en fraude au large de la Guinée, au Brésil, encouragés par l'amiral Chabot.