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Le Roi très chrétien.
François
1er portait le titre de "roi très chrétien "
- les papes attribuaient ce titre à leur souverain favori au
Moyen Age - qui, peu à peu se transforma en ancien privilège,
réservé au seul roi de France.
Les liens entre lEglise et lEtat étaient étroits.
Par le couronnement, le roi jurait de conserver les privilèges
de lEglise. En échange, lEglise sen remettait
au roi dans de nombreuses circonstances.
Cependant, il existait une rivalité, une controverse entre
la papauté et le roi de France : à qui lEglise
de France devait-elle obéir ? Le pape pouvait-il singérer
dans les affaires de lEglise en France ? |
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Vers un concordat avec le Pape.
Léon
X espérait labrogation de la pragmatique sanction de
Bourges (1438), laquelle consacrait le principe électif pour
les dignités ecclésiastiques, et interdisait les annates.
François
avait de bonnes raisons de sassurer lamitié du
pape Léon X : il était suzerain de Naples - et seule
une coopération avec le pape permettrait aux Français
de demeurer en Italie, le pape représentant une grande puissance
temporelle ; il pouvait rallier d autres puissances pour refouler
tout envahisseur.
Face à la menace de coalition, François 1er pensait
à sassurer le soutien du pape, au besoin en révoquant
la pragmatique sanction. Cependant, le Parlement nacceptait
guère ce rapprochement qui affectait les libertés de
lEglise de France - et ses pouvoirs (car la sanction limitait
les possibilités dappel devant la cour de Rome).
Alors que, pour François 1er, une telle révocation ne
réduisait aucunement ses prérogatives sur les nominations
ecclésiastiques. |
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