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Le système fiscal - Les revenus du royaume.
Le royaume disposait de deux types de revenus : les finances ordinaires, que le roi tirait de son domaine, et les finances extraordinaires, fruit de l’impôt.

Les finances extraordinaires n’avaient plus au XVIe siècle d’extraordinaires que le nom, car le revenu était alors tiré d’impôts réguliers : la taille, la gabelle et les aides. De la taille, noblesse et clergé étaient exemptés, de même de multiples professions, des villes franches (dont Paris) mais la paysannerie était taillable…
Sur un revenu fiscal estimé à 4,9 millions de livres, 2,4 millions provenaient de la taille. Les aides représentaient le tiers de la taille, la gabelle environ 6%.

François disposait plus que tout autre monarque d’Europe de droits sur les revenus de ses sujets, sans disposer toutefois d’un contrôle absolu - recherchant l’accord des assemblées locales qui avaient en la matière un pouvoir restreint.

L’administration fiscale.
Divisée en deux branches : le Trésor pour les revenus ordinaires - et quatre généraux des finances chargés des revenus extraordinaires.
Ces gens des finances formaient un comité financier qui se réunissait régulièrement et indépendamment du Conseil du Roi.
Chaque année était ainsi préparé un budget pour le royaume, appelé " état général par estimation ".