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La défense du royaume.
Louise
de Savoie assura la régence pendant la captivité du
roi, pendant près dune année. Elle dut défendre
le royaume contre toute invasion des Anglais, dont le roi, Henri VIII
convoitait la couronne et le démembrement pur et simple ; ce
dernier rechercha appui auprès de Charles Quint, sans trouver
laide nécessaire, Charles devant régler de nombreux
problèmes au sein de lEmpire (mutinerie, révoltes
paysannes, menace ottomane).
La
Régente contre le Parlement de Paris.
Le
Parlement profita de la captivité du roi pour critiquer la
politique jusqualors menée par ce dernier : le concordat
de Bologne, les expédients fiscaux, son soutien aux "
hérétiques ".
La faculté de théologie de lUniversité
de Paris et le Parlement reprirent leur lutte contre lhérésie.
Certains réformateurs furent à nouveau inquiétés,
arrêtés, jugés. François 1er intervint
de sa prison, afin que lon sursoie aux poursuites.
Prisonnier
en Espagne.
Charles
Quint avait des prétentions territoriales (la Bourgogne notamment).
Mais, il voulait aussi que lon rendît ses biens à
Henri VIII. La Provence serait donnée à Bourbon. François
1er renoncerait à ses droits en Italie.
François
1er réfuta nombre des conditions, puis confia à sa mère
la négociation. Toujours prisonnier, le roi arriva en Espagne
en juin. La libération du roi buttait toujours sur la possession
de la Bourgogne.
Parallèlement, les Anglais craignaient que lEmpereur
signât un traité séparé avec la France.
Ils signèrent alors le traité de Moore (30.08.1525),
rétablissant la paix : victoire pour Louise de Savoie.
Dans le même temps, Louise chercha laide du Sultan Soliman
le Magnifique pour affaiblir lEmpereur.
LEmpereur faillit bien perdre son atout lorsque François
tomba dans un demi-coma, courant septembre. Rétabli en octobre,
les pourparlers reprirent. François abdiqua au profit du dauphin
- une ruse - mais peine perdue, lEmpereur sobstinait.
Cest Louise de Savoie qui finalement accepta la cession du duché
de Bourgogne - la captivité du roi mettant en péril
le royaume.
Par le traité de Madrid (14.01.1526), François renonçait
donc à ses prétentions en Italie, en Artois de même
quà la Bourgogne. Bourbon est rétabli. Les enfants
du roi sont livrés en gage de la bonne exécution du
traité. |
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