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François
Rabelais (1494-1553)
Clément Marot (1496-1544)
Maurice Scève (1510-1564)
Jacques Amyot (1513-1593)
Joachim Du Bellay (1522-1560)
Louise Labé (1524-1566) |
Pierre
de Ronsard (1524-1585)
Etienne de La Boétie (1530-1563)
Michel de Montaigne (1533-1592)
Mellin de Saint-Gelais (1491-1558)
Jacques Lefèvre d'Etaples (v. 1450-1536)
Guillaume Budé (1467-1540) |
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Le
protecteur des Artistes
La
poésie était présente à la cour depuis
un temps déjà. Elle servait aux divertissements, cérémonies,
compositions qui pouvaient être mises en musique.
Avec François 1er, la poésie évolua. Les auteurs
de l'Antiquité redécouverts (Ausone, Horace, Ovide,
Virgile) servirent la poésie, le renouvellement du genre. Epîtres,
épigraphes, églogues, chanson se multiplièrent
en toutes circonstances. La poésie servit la cour, la propagande
royale.
Parmi
ceux-ci, Clément Marot est le plus célèbre. Son
père était au service de Louis XII. Secrétaire
de Marguerite, sur de François, il eut à connaître
la prison à plusieurs reprises - en appelant alors au roi.
Victime d'un vol, il reçut 100 écus de François
Ier, en réponse d'une épître demeurée célèbre.
Même s'il n'était en rien mêlé à
l'Affaire des Placards, il dut s'enfuir en Navarre puis en Italie.
Il revint en 1537 après avoir abjuré. Il mourut à
l'occasion d'un voyage à Turin en 1544.
Un autre poète de cour, Mellin de Saint-Gelais, fut aussi aumônier
des enfants de François Ier.
Rabelais
figure parmi les auteurs les plus connus du règne. Son "Tiers
Livre de Pantagruel" fut accompagné d'un "privilège"
dès sa parution en 1546. François se fit lire l'uvre
par l'évêque de Mâcon. Franciscain, Rabelais suivit
des études de droit puis de médecine. Il est nommé
médecin à Lyon. Les frères du Bellay devinrent
ses mécènes. Pantagruel et Gargantua,
satires, prirent part aux faits du moment, s'engageant dans les débats
religieux, la guerre contre Charles Quint. Il fut accusé à
la sortie de son ouvrage en 1542-1543 d'être un ennemi du Christ.
L'essai philosophique avec Michel de Montaigne (1533-1592) donne la
part belle à la réflexion, la sagesse.
Mais, la littérature populaire n'est pas oubliée avec
un foisonnement de productions médiévales adaptées,
d'almanachs, ou encore les Centuries de Nostradamus (1555). |
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