|
|
|
|
|
Mécène,
collectionneur, François 1er a soutenu les " Lettres
" en son royaume. Le roi donnera un élan décisif
à la Renaissance en France par sa protection efficace. Il
sera le protecteur des artistes - mais aussi le plus bâtisseur
de nos souverains.
Il fit agrandir, reconstruire ou bâtir nombre de châteaux:
le Louvre, Saint-Germain-en-Laye, Blois, Madrid (bois de Boulogne),
Villers-Cotterêts, Fontainebleau, Chambord,...
Les
guerres d'Italie y sont sans doute pour beaucoup, ayant mis les
envahisseurs français en présence des réalisations
de la Renaissance italienne.
La Renaissance en France.
Si l'Italie n'a pas porté chance au roi de France (Pavie),
elle lui permit de découvrir en Italie un style nouveau,
rapidement imité.
Les
premiers échanges, modestes, vont se développer sous
l'impulsion de François 1er. Collectionneur, il réunit
une formidable collection d'uvres de Léonard de Vinci,
Raphaël, Cellini, del Sarto, Titien, Bronzino,... à
Fontainebleau.
|
|
|
Un
roi mécène.
Grand
mécène, François 1er parvint à faire venir
et s'installer en France des artistes comme di Jacopo (dit le Rosso),
puis le Primatice, ou Serlio et Cellini, Léonard de Vinci...
à l'image d'un Auguste ou Léon X en Italie. La France
s'enrichit alors de monuments, en même temps que le roi constituait
l'une des plus riches bibliothèques, ouverte aux humanistes.
Pour que les artistes demeurent en France, le roi fit verser à
ces derniers des salaires royaux, en plus du paiement de leurs uvres.
Les artistes servaient l'intérêt du roi par leurs uvres,
mais aussi au prestige du royaume de France, la puissance de son roi.
Emergent
alors parmi les Français Pierre Lescot, Germain Pilon, Jean
Goujon en architecture et sculpture, ou les Clouet pour l'art du portrait.
L'art français s'émancipe vis-à-vis du modèle
italien.
Mais, tout comme les ministres de François 1er, les artistes
italiens sont aussi l'objet de querelles, cabales - éveillant
la jalousie s'ils réussissent auprès de François
1er. Cellini fit partie de ceux-ci, au bénéfice de Primatice.
C'est aussi pour François 1er la quête sans succès
de statues romaines, dont il obtiendra tout de même des moulages,
pour copies en bronze. |
|