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De la dégradation de la situation du peuple de France.

La fin de l'âge d'or.

Les campagnes bénéficiaient encore sous François 1er du renouveau de la seconde moitié du XVe siècle. Les épidémies se faisaient plus rares, les guerres s'éloignaient (sauf quelques régions frontalières). C'est ainsi que François 1er n'eut pas à connaître de révoltes paysannes, malgré le poids des impôts.
Cependant, après une augmentation de la production agricole jusqu'au début du XVIe siècle, il y eut stagnation alors que la population continuait d'augmenter. D'où un déséquilibre dans certaines régions, qui s'accompagna, épisodiquement, de famines. Il est vrai que les outils n'avaient guère évolué, les jachères restaient nues.


Moissons au XVIe siècleLa natalité entraîna un morcellement de plus en plus important des terres arables - les terres n'étant plus suffisantes pour nourrir sa famille, nombreux furent ceux qui recherchaient d'autres sources de revenus : petites industries pour la plupart, saisonniers.

Avec l'augmentation de la population, les travailleurs agricoles plus nombreux virent la valeur réelle de leurs revenus décroître. Les seigneurs aussi virent leur richesse s'amenuiser.
Villes et campagnes furent touchées par la pénurie - Face à celle-ci, les autorités tentaient de limiter le phénomène, conséquence de la pénurie : la spéculation.

Il semble que sous François Ier, le niveau de vie de certaines catégories aient vu leur pouvoir d'achat sensiblement décroître - alors que tout augmentait (loyers, céréales, bois, …). C'est le peuple qui fut le plus touché en ville, de nombreux ouvriers agricoles, voire même de tout petits propriétaires à la campagne, qui rejoignirent les rangs des plus miséreux.


L'aggravation de la pauvreté.
Le règne de François 1er eut à connaître comme ses prédécesseurs des bandes de vagabonds et soldats démobilisés.
Lyon connut en 1529 une de ces crises, fruit de la misère de ses habitants, qui se révoltèrent contre les spéculateurs - pillages, saccages s'en suivirent. D'autres villes et régions subirent des soubresauts ayant des causes économiques ou politiques (guerres, brigandages, famine, … privant les gens de travail).
Pour venir en aide aux plus démunis, en plus de l'aumône, existaient les aumônes publiques et les hôpitaux. François Ier réforma hôpitaux et léproseries de même que l'aide aux pauvres, via la création d'organisations municipales de secours. Chaque ville se devait de s'occuper de ses pauvres.