Clément VII et Henri VIII. La répudiation de Catherine d’Aragon par Henri VIII avait creusé un véritable fossé entre le Pape et le roi d’Angleterre - ce qui préoccupait François 1er, souhaitant conserver l’amitié des deux. François tenta une conciliation - tout en proposant au pape le mariage de son fils le duc d’Orléans et le nièce du pape, Catherine de Médicis. Mais Henri VIII, las d’attendre, épousa Anne de Boleyn en secret. En mai, cette dernière fut couronnée Reine d’Angleterre. Clément VII répliqua, le menaçant d’excommunication. La rencontre de François Ier avec Clément VII (oct. 1533). En juillet, un émissaire du corsaire Barberousse fut reçu par François Ier - sans doute pour préparer quelque opération militaire contre l’empereur. A l’automne 1533, eut lieu une rencontre franco-papale en France, qui permit aussi de marier Catherine et le duc d’Orléans, tous deux âgés de 14 ans. Cette rencontre permit d’aborder les problèmes de l’hérésie en France, et le divorce d’Henri VIII. Mais le comportement des émissaires anglais à l’égard du pape fit échouer toute tentative d’arrangement : la rupture était consommée.     La tentative de réunification des Eglises. Le schisme religieux en Allemagne nuisait aux projets d’une coalition contre les Habsbourg. Aussi, François Ier décida de jouer la carte de la paix religieuse ; il fallait parvenir à un compromis doctrinal entre les catholiques et les réformateurs - François 1er obtint une réponse qui lui laissait entrevoir une solution. Vers un compromis entre belligérants. A l’automne 1534, l’empereur fit de nouvelles propositions à François 1er pour régler le problème italien. La tactique diplomatique de François 1er avait porté ses fruits. Il avait affaibli son ennemi : alliance avec le pape, partenariat avec les Turcs, l’opposition en Allemagne semblait s’unifier - seul échec, la rupture entre Henri VIII et le Saint-Siège.