Accueil
M'écrire
   
   
Les secteurs de croissance.

L'économie française en ce début de XVIe siècle connaît une situation assez satisfaisante - même si tout n'allait pas pour le mieux - une partie de la population connaissait la misère, les impôts s'alourdissaient, le décalage entre l'augmentation de la population et la production agricole amenant des crises
.
Soieries à LyonCependant, des relais de croissance existaient. Ainsi, le commerce pouvait s'appuyer sur l'ouverture de la France sur les mers : la façade atlantique, la Méditerranée. Cela facilitait les échanges, les exportations de produits nationaux, même si certains des grands ports du royaume (comme Rouen) ne pouvaient se prévaloir de l'importance internationale d'Anvers. L'amitié du sultan Soliman avec François 1er, favorisa le commerce français en Méditerranée.

Le roi contribua à ce développement. Une ville profitait pleinement de cette croissance du commerce : Lyon. Sa prospérité reposait sur les épices, le textile, mais aussi la soie et l'imprimerie. Elle était aussi une grande place de la finance européenne.

Le contrôle royal sur le commerce.
ville de LyonLe roi pensa à de nombreuses reprises réglementer, limiter ou interdire certaines importations - car si la France était autosuffisante pour les denrées de première nécessité, elle importait épices et produits de luxe. Cependant, nombre de villes, ports craignaient les représailles des pays voisins.

Le roi choisit d'encourager les industries nationales pour se substituer aux importations. Pour favoriser le commerce, il tenta, avec plus ou moins de succès, de supprimer les multiples péages seigneuriaux.
Il réforma le régime des exportations, et étendit peu à peu la liste des produits soumis aux droits de douane à l'importation.