Le concordat de 1516.
Le concordat est approuvé le 18 août 1516 par Léon X. Le 5 février 1517, le concordat est " expliqué " au Parlement de Paris - lequel s ‘engagea à satisfaire Dieu et le roi.
Après quelque résistance du Parlement, à laquelle le roi répondait par des menaces à l’encontre de la cour - hostile au concordat - ce dernier fut enfin enregistré le 22 mars 1516.
Ce fut alors au clergé de Paris et à l'Université de manifester leur opposition : ils voyaient en ce concordat une grave menace concernant les bénéfices.

Finalement, le concordat ne modifia guère le pouvoir du roi, qui nommait aux bénéfices majeurs, son contrôle sur les nominations ecclésiastiques demeurait considérable, les rangs du clergé se recrutait toujours dans la noblesse. Le cumul et l’absentéisme parmi les prélats alla s’aggravant.

Le pape triomphait donc : l’autorité de Rome était rétablie - il recevait à nouveau les recours en appel et … les annates. Quant à François 1er, il y gagnait quelques avantages, même s’il n’avait pas reçu du pape un réel soutien dans sa politique en Italie.

Appel à la croisade.
Entre 1517 et 1518, le prêche de la croisade se poursuivit. Mais la situation politique et religieuse européenne faisait qu’une croisade n’était plus possible. François 1er apporta bien son soutien aux hospitaliers de Saint-Jean, assiégés par les Turcs à Rhodes. Cependant que la guerre contre Charles Quint dès 1521 l’amena à abandonner les hospitaliers à leur destin.