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Budé



















Erasme










 


La Bibliothèque royale.

La grande bibliothèque royale de Fontainebleau trouve son origine dans celle de Blois. Des bibliothécaires célèbres se succédèrent à Blois : G. Petit, Saint-Gelais, Lefèvre d'Etaples. François 1er se mit à rechercher en Europe, au Proche-Orient les manuscrits anciens grâce à des émissaires - sans doute en cela influencé par G. Budé, l'humaniste.

C'est durant la décennie 1520 que la seconde bibliothèque, à Fontainebleau, vit le jour. François 1er aimait à se faire lire ces livres, même pendant les déplacements de la cour. Dans le cadre de cette politique d'enrichissement du fonds, une ordonnance de 1537 obligeait qu'un exemplaire de tout ouvrage imprimé fût déposé à la bibliothèque royale.

Pour des raisons de commodité, la bibliothèque de Blois fut transférée à Fontainebleau (vers 1544). Collectionneur, François 1er avait aussi pour but avoué de "mettre à la disposition et au service de tous" (R. Etienne, imprimeur royal) tous ces textes anciens réunis au sein de la Bibliothèque royale.

François 1er et l'humanisme : naissance du Collège de France.
François 1er goûtait la compagnie d'hommes intelligents et cultivés : G. budé son secrétaire, son médecin Guillaume Cop, G. Petit son confesseur. Budé avait appris le grec, et mit son génie au service de l'étude de la Bible.

En 1517, François 1er ajouta à sa réputation de grand soldat celle de mécène. Il collectionnait manuscrits et livres. Il s'intéressait aux sciences occultes : alchimie, astrologie, Kabbale.

Les humanistes réclamèrent au roi la création d'une institution palliant les lacunes de l'Université dans l'étude des langues anciennes : le grec et l'hébreu.

En réponse, François 1er annonça en 1517 l'ouverture d'un collège destiné à l'étude des langues anciennes. Erasme fut pressenti, pour son prestige international, ses travaux. Mais ce dernier déclinera l'offre.
Inauguration du Collège de France
Le projet n'aboutit que le 22 janvier 1521 par une déclaration solennelle de François Ier fondant un collège pour étudier le grec. On était bien loin de l'ambition initiale, mais c'était un début !

Après la paix de Cambrai en 1529, Budé rappela à François 1er sa promesse de création d'un collège. Ce dernier créa quatre postes de lecteurs royaux - Nombreux furent les humanistes à saluer la décision : Erasme, Rabelais en furent.

Leur enseignement était gratuit. Les étudiants vinrent en nombre, il fallut créer de nouveaux postes. Mais les finances ne suivirent pas toujours - il leur fallut compter sur la générosité de mécènes pour que l'expérience se poursuive.
En fait, le projet de collège ne fut jamais amener à son terme par le roi.