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Tentatives de réformes.
Malgré
les conflits, la diplomatie et les affaires religieuses, François
1er se consacra aux problèmes intérieurs du moment:
réforme fiscale, annexion de la Bretagne, réforme de
la justice, création d'une infanterie. |
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L'augmentation des dépenses.
Les
décennies 1530 et 1540 furent de sombres années pour
les finances du royaume, le budget fut grevé par les dépenses
de guerres.
Mais
ce ne fut pas la seule activité coûteuse. On pouvait
compter parmi les multiples dépenses: la cour, le coût
des mercenaires, la constitution d'une flotte à partir de
1532, les rencontres diplomatiques, les ambassades.
Les alliances et traités eurent aussi un prix: paiements
à Henri VIII, aux cantons suisses (4 millions de livres),
le mariage de Madeleine, la ligue de Cognac - et surtout
la
rançon de 2 millions d'écus d'or, accompagnant la
paix de Cambrai.
Impôts,
emprunts, expédients.
Si
l'imposition crût relativement peu, leur collecte posait toujours
problème, en raison de la corruption. François imposa
des efforts à ses sujets, notamment le clergé - mais
aussi les villes pour conserver leurs privilèges.
Le roi n'hésita pas à fondre des objets précieux
en pièces
Il eut aussi recours aux emprunts forcés
auprès de villes du royaume.
Il réussit à se réconcilier dans les années
1530 avec les marchands banquiers italiens.
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L'Annexion de la Bretagne (août 1532).
Claude
avait cédé l'administration du duché à
François en 1515, dont elle avait hérité de sa
mère Anne. Elle légua son duché à son
fils aîné François.
Le Parlement breton posa quelques conditions au rattachement irrévocable
à la couronne, dont la conservation de ses droits et privilèges
- acceptées par François 1er qui fit publié un
édit d'annexion à la France. |
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La réforme militaire: les légions provinciales (juillet
1534).
Voulant
s'affranchir de sa dépendance (ô combien coûteuse)
vis-à-vis des Suisses, le roi décida la création
de légions en France. Le recrutement était volontaire,
assorti d'avantages: exemption de taille pour les roturiers, du ban
et arrière-ban pour les nobles.
Les capitaines, nommés par le roi, commandaient mille hommes
au sein des légions. Les hommes de troupe étaient rémunérés
en temps de guerre. L'ordonnance de création prévoyait
un code de conduite pour la légion.
Mais, l'expérience ne fut pas satisfaisante: avec un entraînement
insuffisant, elles combattaient médiocrement - le roi dut continuer
à recourir aux troupes étrangères! |
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L'Ordonnance de Villers-Cotterêts (30 août 1539).
Cette
ordonnance dont le but premier était la réforme de la
justice, est surtout restée célèbre pour quelques-uns
de ses 192 articles - emploi du français dans les documents
officiels, la tenue des registres de baptême et de décès
par les curés - aujourd'hui encore connus de tous.
Il faut toutefois noter que l'usage du latin se maintint jusqu'au
XVIIe siècle, dans les paroisses rurales. |
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