|
|
|
|
|
De
1542 à 1547, François 1er connaît une fin de règne
difficile.
Révolte de la Gabelle
(1542).
Fin
1542, François 1er dut lui-même se rendre à La
Rochelle, face aux révoltés, s'opposant aux réformes
de la Gabelle. Finalement, magnanime, François accorda son
pardon, se montrant indulgent
en échange, tout de même
d'une contribution en sel
dans une région, il est vrai,
sous la menace anglaise (Guyenne et Saintonge).
La
réforme fut mise entre parenthèses (1543) et la contrebande
se poursuivit.
La reprise se la lutte contre
l'hérésie.
En
1542, François 1er admit que l'hérésie s'étendait
malgré les mesures déjà prises. Une liste de
livres mis à l'index fut publiée dès 1542. Furent
aussi publiés les textes officiels de la doctrine à
enseigner.
Cependant, la réforme gagnait du terrain dans la société:
dans la bourgeoisie, le bas clergé, les villes. |
|
|
Emprunts
royaux et réforme fiscale (1542-1546).
Une
fois encore, les dépenses de guerre de 1542 à 1546 explosèrent.
Elle fut sans doute la plus coûteuse de toutes les guerres du
règne. Il fallut aussi dépenser pour la flotte
et fortifier le nord-est pour prévenir les invasions.
Des expédients furent utilisés pour remplir les caisses
du royaume. Clergé et villes furent mis à contribution.
Il est vrai aussi que la corruption qui entachait toujours la collecte
des impôts "faisait disparaître" près
de la moitié du produit des impôts ainsi collectés
!
On eut bien sûr recours aux emprunts auprès des banquiers
lyonnais, mais aussi italiens, allemands.
Le conflit entre 1542 et 1546 poussa à poursuivre les réformes
fiscales afin d'améliorer le contrôle, la collecte, l'utilisation
des fonds collectés. |
|