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Le gouvernement du royaume.

Dès le début, François fit preuve d’autoritarisme - soutenu par Duprat, qui déclara au Parlement : " Nous devons obéissance au roi, et c’est à nous à récalcitrer à ses commandements. "

Le roi disposait de divers organes de gouvernement : la Chancellerie, le Conseil du Roi ou Conseil étroit, le Grand Conseil et le Parlement de Paris.

C’est en 1526 que le Conseil étroit, petit groupe restreint fut créé. Le Conseil sert au roi pour s’assurer l’obéissance de la noblesse, mais aussi de point de contact entre le roi , les communautés locales, la noblesse. S’il existait de multiples façons d’accéder au Conseil, la qualité de membre n’était pas héréditaire. Il dépendait du bon vouloir du roi.

Le Grand Conseil était un organe juridique - examinant les plaintes des justiciables contre les fonctionnaires royaux - évoquait des affaires juridiques variées, les conflits de juridictions, les lois enregistrées par le Parlement.

Le Parlement de Paris était quant à lui plus qu’une juridiction. Il s’occupait du ravitaillement de Paris, de l’entretien des routes, puits, de l’hygiène publique - sans oublier un rôle politique de premier plan, en ratifiant (ou non) la législation royale - l’enregistrement des bulles papales.
 
   
Le gouvernement local.

Les contours de ce gouvernement local n’étaient pas encore précis, mais le système jouait un rôle essentiel dans l’exercice de l’autorité royale.

Le Gouverneur était au sommet de cette hiérarchie locale, noble, ayant la faveur du roi - mais révocable suivant le bon plaisir du roi. Bien souvent à la Cour, un lieutenant exerçait alors ses fonctions, rarement définies par sa commission (qui équivaut plus à une délégation générale de l’autorité royale).